L'ère de la robotique induit une nouvelle approche du travail

Posté le 09/03/2024

Le monde phygital qui se construit sous nos yeux induit la mise en place d'automatismes sur

l'ensemble des strates de la société. Ces automatismes amènent de fait à la construction de systèmes

automatisés qui soient capables de communiquer entre elles indépendamment du système de

communication humain.



Se crée alors un second monde. Ce que j'appelle un "tapis technologique". Ce "tapis technologique"

a pour fonction de laisser les mains libres à l'Homme afin qu'il puisse jouir de lui même.

Progressivement se développe deux dynamiques sociales ; Une dynamique sociale entre humains,

celle qui a cours actuellement et la dimension dite cyber, ou entre robots celle avenir.

Ces parallèles sociales permettent une chose fondamentale. Un saut qualitatif dans la sécurisation de

la société grâce à un échange permanent de données vers la machine dans un premier temps. Dans

un second temps un renvoie d'ascenseur venant de l'humain vers la machine qui va permettre à la

machine de s'auto améliorer et d'être plus efficace sans qu'il n'y ai besoin d'une intervention

humaine. Alors les robots à la place des humains? Non des robots avec les humains.



Avant cette étape de démocratisation, la porte d'entrée de ces outils de plus en plus perfectionnés se

profilent des questions qui à elles seules mériteraient que des spécialistes du droit ou des

parlementaires s'arrêtent sur la question du fait que ces produits vont de plus en plus s'imposer

comme faisant partie de l'espace public et donc ayant un impact significatif dans nos modes de vie.



Le droit des robots

Dans la mesure où une machine se substitue à un être humain sur une fonction qui était auparavant

dévolue à un être humain et de surcroît qu' il y'a une création de valeur et de richesse du fait de

l'action de ce robot, s'ouvre un ensemble de questionnements;

Premièrement celle de son statut dans la société. Deuxièmement du fait de ce statut s'ouvre un panel

de règles de droits qui se seraient éventuellement appliqués à un individu normal dans des

conditions professionnelles analogues. Cette sanctuarisation du robot permet de décupler la valeur

du robot et donne au robot un pouvoir économique inversement professionnel à son utilité dans la

société. Ainsi un robot sort de son cadre strictement productif et utilitaire et devient un acteur

économique à part entière.

 

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